XVe siècle

La chemise et le châtelet, la tour du Perthuis, la tour Ronde et le logis seigneurial.

L'apparition au XIVe siècle, de l'artillerie à poudre révolutionne l'art de la poliorcétique obligeant les seigneurs à reconsidérer leur système défensif. C'est ainsi que sont construits une chemise et un châtelet pour renforcer la défense du donjon, la tour du Perthuis pour protéger la tour Porte sans oublier la tour Ronde sur le front Nord. Parallèlement, on entreprend l'édification d'un logis seigneurial au centre de l'enceinte.

La chemise et le châtelet

La chemise est constituée d'un mur ceinturant le donjon. Elle remplace au Sud l'enceinte primitive qui s'appuyait sur l'angle Sud-Est du donjon, faisant de la face Sud de ce dernier une partie constitutive du rempart et donc très exposé aux tirs d'artillerie. La muraille est ainsi englobée dans la totalité du donjon à l'intérieur de l'enceinte. De plus, pour renforcer la défense de cette dernière, on creuse une douve au Nord et à l'Est.

Un châtelet, commandé par un pont levis enjambant le fossé est construit, permettant de gérer les accès à l'intérieur de la chemise. Il est muni de trois archères canonnières primitives. Cet ensemble permet d'isoler le donjon du reste du château.

La tour du Perthuis

Elle flanque à l'Ouest la porterie romane. Elle résulte vraisemblablement de la transformation d'une tour à archères en ouvrage réservé à l'artillerie à poudre. Elle possède aujourd'hui une magnifique salle voûtée dans laquelle on retrouve la présence d'un escalier permettant l'accès à l'étage de la tour Porte. Cette modification condamne l'accès initial au donjon faisant de la tour du Perthuis le véritable verrou du château.

La tour Ronde

C'est un ouvrage en forme de U qui flanque le front Nord du château et s'élève sur trois niveaux. Seul le rez de chaussée est habitable dans lequel se trouve une trappe au sol permettant d'accéder à un magasin ainsi que trois niches réservées à l'usage de l'artillerie. Le tout est surmonté d'une terrasse de plain-pied constituant le dernier étage.

Le logis seigneurial

Cet ensemble résidentiel impressionnant au cœur de l'enceinte est formé de deux bâtiments en équerre à hautes toitures d'ardoises. Le rez de chaussée est réservé aux salles communes, l'étage est dévolu aux appartements. Parallèlement est construite une grande salle de réception communiquant avec une cave voûtée, creusée dans le granit.

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